Je découvre, grâce à cet article, l'histoire stupéfiante de ces malades hospitalisés dans l'hôpital face à l'usine, et qui ont subi l'explosion presque de plein fouet eux aussi. Ils n'apparaissent nulle part comme des victimes. Ils ne sont pas concernés par le procès.
Certes, qui va les représenter? l'hôpital a été fermé, et les malades dispersés. D'une certaine façon, l'idée qui doit prévaloir c'est que c'est moins grave pour eux, puisque fous, malades, perturbés, ils le sont déjà : alors que les "normaux", eux, ont basculés hors de la norme, donc on peut considérer qu'il y a préjudice. Mon résumé est abrupt, mais d'après cet article, je n'ai pas tort.
L'inhumanité avec laquelle ces victimes sont niées est un autre reflet de la dureté de notre société envers toux ceux qui commettent le crime atroce de déroger à ses règles... même quand c'est involontairement. Tous conformes, tous intégrés, tous français, tous en bonne santé.
dimanche 15 mars 2009
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